

Né en 1949 à Rennes, Ille et Vilaine
Louis-Charles Sirjacq est auteur, traducteur, metteur en scène et scénariste.
Après des études d'histoire, il travaille comme producteur à France-Culture, puis collabore avec Bruno Bayen et La fabrique de théâtre au Centre dramatique de Toulouse. Sa première pièce Il salto mortale est montée par Jean-Marie Patte au Festival d'automne.
Il est l'auteur de Le Voyageur, L'Argent du beurre, Les Désossés, Le Chant du crapaud, Ted et Francis, O pais dos Elefantes (créé au Brésil en portugais), On n'échappe pas à son destin, Les Riches reprennent confiance... et a mis en scènes certaines de ses pièces : Léo Katz et ses oeuvres (Festival d'Avignon), Exquise Banquise, Oeil pour oeil et Conférence sur Kafka (Festival d'automne).
Il a participé également à l'écriture de scénarios pour le cinéma et la télévision : Vive la sociale de Gérard Mordillat, Premier de cordée de Edouard Niermans, La Grande Crevasse de Edouard Niermans ;
Il a traduit Frank Wedekind : Franziska, Le Chanteur d'opéra, Bertolt Brecht : De la séduction des anges, Elfride Jelinek : Nora, Eugène O'Neill : Le deuil sied à Electre, Désir sous les ormes, David Hare : Skylight, Lee Hall : La Cuisine d'Elvis...
Son roman Comment j'ai tué mon chat a été édité à l'Olivier.
Il a co-dirigé avec Bruno Bayen, Florence Delay et Evelyne Pieiller la collection de théâtre : "Répertoire de Saint Jérome" aux Editions Christian Bourgois qui a fait découvrir en France des auteurs tels que Nelson Rodriguès, Wyspianski, Gregory Motton, Alan Bennett.
Il a reçu le Prix SACD nouveaux talents (1991), le Prix Ibsen (1993) et a été nominé aux Molières comme meilleur auteur pour L'Argent du beurre (1996) et meilleur adaptateur pour Skylight (1998).
Ses pièces sont publiées principalement à L'Avant-Scène et aux Editions de L'Arche.